dimanche 23 mars 2008

Cork con my amigo Ivan

Un dernier post pour la route, après les îles d'Aran, Cork. Ivan, plus qu'un collègue espagnole, un ami, et moi-même avons décidé samedi de partir visiter la deuxième ville d'Irlande pour la journée (200 000 habitant, agglo comprise, à peine plus grand qu'Avignon! Mais c'est ça l'Irlande!)
Nous avons tout d'abord longé les quais puis visité le quartier de Shandon, qui est le vieux Cork. C'est mignon tout plein, avec des rues escarpées et des maisons colorées, le Montmartre irlandais, sans le Sacré Coeur et les boubous africains!

Puis nous sommes redescendus de notre colline, pour visiter le centre ville et ses (trop?) nombreuses églises mais aussi ses rues animées aux multiples boutiques. Et enfin le clou du spectacle : un marché couvert, le "english market" où je n'ai pas pu résisté à l'appel des fromages français mais bon la gourmandise à un prix : 10 euros pour une baguette, un St Marcellin et un petit bout de Roquefort ! Etudier plus, pour gagner plus, pas en Irlande en tout cas!

Et pour immortaliser cette excellente journée, nous sommes allés soudés notre amitié au Spàilpin Fanàc, qui est, selon le routard, un très bon pub. Il est vrai que la déco et les proprios sont très sympa. Mais le pub était un peu vide : en même temps quatre heures de l'aprem c'est pas une heure pour aller au pub! Petite précision : ici on boit de la murphi's production locale, mois amère que la Guinness et fierté de Cork et des environs. Et c'est vrai, j'avoue, je la trouve meilleure but Guinness will always be good for me !



Les îles d'Aran

Alors...les îles d'Aran...tout simplement génial. Un prof d'anglais avec qui j'ai sympathisé à l'université m'a dit que, pour vraiment connaître ce qu'était l'Irlande d'il y a quelques années, avant l'Europe, la mondialisation, Dell et Apple, il faut se rendre aux Iles d'Aran. Ici on parle encore le gaellique plus que l'anglais, et on peut voir à travers les rides des personnes agées de l'île le travail du vent, du climat et du passé tumultueux qu'a pu connaître l'Irlande.
Pour s'y rendre nous avons pris le bus puis ferry, et comme le soleil se couchait c'était l'occasion de prendre quelques clichés "carte postale" pendant le trajet :
Puis nous sommes arrivés sur l'île, le problème fut de trouver l'auberge de jeunesse. Après trois quart d'heure de marche et différentes rencontres avec les autochtones, ce fut deux touristes américains qui en fait loger aussi à l'auberge qui nous ont indiqué notre chemin. Je passerai sur ce fabuleux auberge, sur ses couvertures moisies, ses résidents cafards, ses casseroles percées ou son gaz qui s'arrête à 10 heures du soir. Les paysages du lendemain nous ont plus que consolés, c'était magique, comme si nous étions au milieu de nulle part, l'impression que le temps s'est arrêté, vraiment génial. Nous avons loué des vélos et fait le tour de l'île pour en profiter au maximum.

regardez bien vers le mileu de la photo : près de l'eau ce sont des phoques !